Ou l'effet des commentaires. Un petit site sans prétention. Un regard sur l'actu.
vendredi 25 novembre 2011
Un centriste a déjà gagné la présidentielle
jeudi 24 novembre 2011
Train Corail pour… confort et rail
J'ai eu récemment l'occasion de prendre un train corail pour me rendre dans l'Est de la France. Ce type de train, malgré un nouveau nom : Intercités, est surprenant par sa vétusté. Aucune modernisation, pas même un petit rafraîchissement de l'habitacle. Quand on monte dans un corail on se retrouve immédiatement plongé dans les années 80-90. Le design, les couleurs,… La mode de l'époque était ce qu'elle était. Ces voitures qui ont été mise en service entre 75 et 89, ont, pour certains modèles, été modernisées… Il y a en 16 ans.
Le train est à quai. Je me présente devant la porte qui, avant, devait avoir une couleur orange vif. Je m'appuie sur le marchepied qui doit bien laisser un fossé de 15 ou 20 centimètres d'où l'on peut contempler le ballast. A priori, il ne devrait pas avoir trop de personnes âgées dans mon train.
Me voilà dans le wagon, il me faut maintenant trouver ma place. Je lève les yeux et m'apprête à calculer comme dans n'importe quelle rue : pair d'un côté, impair de l'autre. Perdu ! À ma droite les places M-M, 13-11, 18-12, 23-21 etc. À ma gauche, M-M, 15-17, 16-14 etc. J'ai bien fait d'arriver en avance…
Voilà mon fauteuil. Je m'assois. En m'enfonçant toujours plus profondément dans la mousse ramollie comme le vieux divan qui trône chez mes grands-parents, je prends conscience du nombre vertigineux de postérieurs qui ont atterri là où le mien vient de se poser…
Je chasse cette idée ! Vu l'heure (21h), j'ai tout intérêt de faire un petit somme pour accélérer la fin de ce voyage. Peine perdue. Les fauteuils n'ont pas de position inclinée (le divan de mes grands-parents non plus) et le bruit dissuaderait la plupart des insomniaques. Enfin, la porte du sas donnant sur le hall d'entrée ne ferme plus ; ce qui génère un courant d'air froid désagréable. Courant d'air lui-même alimenté par les grilles, situées au niveau des jambes, qui devaient, dans un autre temps, être des chauffages.
Tant pis, je lirai la presse sur mon smartphone. Une lecture toutefois limitée, il n'y a naturellement pas de prise électrique. Face à ce tableau, plutôt glauque (je voyage de nuit), il ne manquait plus que la petite note finale. Celle que tout bon polar ne manque pas de placer quelques parts. Celle qui ne permet plus de douter sur le côté abandonner du lieu… J'ai nommé : le néon en fin de vie qui scintillera durant tout le voyage !
Pour l'anecdote, j'ai même remarqué que les étiquettes indiquant que cette voiture était non-fumeur n'avaient pas été enlevées… Voici donc une pièce du savoir-faire ferroviaire français qui a toute sa place dans un musée.
Bon voyage
mercredi 9 novembre 2011
Démocratie contre Financiocratie
lundi 7 novembre 2011
Bientôt un Iran nucléaire ?
Mais empêcher l'Iran de se doter du feu nucléaire est-il réellement impératif ? Une arme nucléaire iranienne bouleverserait sans aucun doute les géostratégies au Moyen-Orient. En effet, Israël serait, pour la première fois de son histoire, sous la menace directe d'une destruction. Mais il n'est pas pour autant évident que, disposant de la bombe atomique, les responsables iraniens s'empresseraient de s'en servir. En effet, ce changement obligerait sans doute l'État hébreu à changer sa politique diplomatique dans la région. Mais, à l'image de l'équilibre de la terreur qui a permis d'éviter une nouvelle guerre en Europe pendant les années 60 et 70, l'arme atomique iranienne obligera les deux puissances régionales à se mettre autour d'une table plutôt que devant les cartes d'état-major.
Téhéran doit, par ailleurs, faire face à une large contestation intérieure depuis les dernières élections présidentielles de juin 2009. Entachées d'irrégularité, elles ont permis à Mahmoud Ahmadinejad de réaliser un second mandat. Cette situation intérieure, bien qu'étouffée, est un danger bien plus important, pour les ayatollahs, que les menaces extérieures. Porter la responsabilité du déclenchement d'un conflit potentiellement nucléaire pourrait réveiller cette contestation qui provoquerait l'éclatement de la société iranienne. Le phénomène d'union sacré ne serait sans doute pas aussi fort qu'en cas d'agression du pays. Au contraire, la responsabilité du régime serait montrée du doigt.
L'Iran nucléaire ne représente donc pas un risque majeur d'apocalypse. Il est important de se souvenir que L'inde et le Pakistan (allié traditionnel de la Chine) sont tout deux des puissances nucléaires. Or cette nouvelle donne n'a pas rendu cette frontière plus dangereuse… Au contraire. L'arme nucléaire a, dans cette région, permis d'apaiser les relations Indo-pakistanaise.
Il faut enfin remettre en perspective ce que veut dire " ensemble des étapes nécessaires à la réalisation une bombe nucléaire ". La Corée du Nord, qui dispose de la technologie pour fabriquer des armes nucléaires (elle a procédé à son premier essai en 2006), n'en est pas pour autant une menace plus grande.
La dissuasion nucléaire est aujourd'hui plus que jamais un outil de pression diplomatique plus qu'une arme militaire. Reste à savoir comment Téhéran utilisera ce nouveau potentiel diplomatique.
Où est Charlie ?
Ce fameux numéro qui serait la cause de l'incendie de la rédaction par des inconnus et du piratage du site, m'a tout au plus provoqué un petit rictus ou deux.
Mais je suis tout de même satisfait de l'avoir acheté et espère que ma petite contribution exceptionnelle (2,50 euros) permettra à cet hebdo de continuer à exister. Car rien, aucun discours ne peut excuser ces actes. De nombreux commentaires sur internet déversent leur haine dans un sens comme dans l'autre. Parfois certains proposent une argumentation plus intéressante. Mais aucune ne peut justifier ces faits. Ici, la seule volonté des incendiaires et des hackers, est d'empêcher, de faire taire, de punir.
Nous ne connaissons toujours pas l'identité de ces criminels, mais peu importe. Islamistes, fanatiques, extrémistes de droite… L'important n'est pas les idées qu'ils défendent, mais leur manière de le faire. Ne pas partager des idées ou même les dénoncer est un droit. Tenter de les faire disparaître est délit.
N'oublions pas que Charlie Hebdo est avant tout destiné à faire rire… Contrairement à d'autres publications dont les propos, toujours à la limite de la légalité et parfois au-delà, sont tenus avec sérieux et défendus par leurs auteurs. Minutes, dans son édition du 3 novembre titre en Une : Aïd-el-kébir, comment Guéant cède à l'Islam. Je ne partage pas non plus les idées de cette publication, mais tant qu'elle respecte le cadre légal, elle doit avoir aussi le droit de citer.
Mais le comble est sans doute la fermeture de la page Facebook du journal qui a été bloquée pendant 24 heures pour des raisons douteuses. Pour une entreprise qui a basé sa réussite sur le partage et le réseau…
Finalement la différence réside uniquement entre la dénonciation de propos, l'argumentation d'une position, d'un côté, et la volonté de réduire au silence, de l'autre. Mon choix est fait.
vendredi 4 novembre 2011
Chiner sur le web
Il fait bon vivre au Tibet. (Photo RCI) |